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             « L 'idée, c'est facile, un rien t'inspire, un rien c'est un mouvement, un instant, un sourire d'enfant, c'est l'autre que tu ne connais pas mais que tu trouves beau parce qu'il a que ça...
Un rien...tu conteste...ok c'est beaucoup plus que ça!
- Cette fois-ci c'est une photo noir et blanc, un birman, un enfant, une fenêtre, un enfant au regard sombre...-
Alors viens l'heure des premiers traits, l'heure de râler! Tu gribouille, bafouille des jurons, tu comprends pas ces traits maladroits qui semblent juste mais loin de ce que tu vois...
Finalement, cela ne t'intéresse pas, ou si peu, t'aime ce qui ne tiens pas la route, et de tout façon c'est la suite qui te plaît! La suite c'est quoi?! C'est des pinceaux qui s'engluent sur des cartons alourdit de peinture. C'est des couleurs qui s'embrassent ou bataillent pour faire surface...
Toute bariolée jusqu’aux doigts de pieds tu m'assure que c'est le blanc que tu utilises le plus souvent...

Je te vois torturer d'autres tubes alors que j'allais l'accrocher ton nouveau pote, avec le gosse on se regarde et on pense tout haut:
"Ne touche plus à rien, il est parfait, arrête Elo, tu vas tout gâcherr!!!"
      Je me suis planté, t'y ai allé avec tes grands sabots, sans craindre un drame, et le gamin semble venir de beaucoup plus loin, d'un rêve, ou d'endroits dans notre tête où l'on aime se balader pour s'oublier un peu!

"On peut l'accrocher maintenant, piche ?"    ( Victor Tronc) »


 

« Les rencontres jamais ne durent, les paysages se succèdent, les éclats de rire tout  comme le brouillard se dissipent lentement. Prendre la route comme on

prend un enfant par la main qui se défilerait alors sans cesse…
Si le voyage est une éloge de l’éphémère, puisse un pinceau en figer certaines

âme.        Puisse un pinceau en nommer les flammes !"

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